San-Antonio
"Ecoute, envoie-le donc au bain, ce con!... Je veux que tu me fasses une faveur. Voilà, c'est comme ça... (Il se remet à caresser l'air de ses mains.) J'ai une poule fin cuite... elle m'a promis de passer la nuit avec moi dès que je serai libre... mais je suis pas tout à fait sûr d'elle encore. Elle a sa mère, tu comprends... un emmerdeuse de peintresse, elle me crève le tympan avec ses histoires toutes les fois que je la vois. Je crois que la vérité c'est que la mère est jalouse. Je ne crois pas qu'elle dirait non si je la baisais, elle, en premier."
Henry Miller, Tropique du Cancer
Soleil en Taureau
Je n'ai jamais aimé assister aux corridas. Même si dans mon thème la planète Mars est dans le signe du Taureau. Mais je dois reconnaître que le spectacle est prenant. Ce face à face d'un homme et d'un taureau, jusqu'à la mort de l'un d'entre eux, évoque pour moi le combat de deux mâles pour une femme. L'un est d'or, et l'autre noir. Celui qui vaincra, deviendra surhomme, dieu à tête de taureau, et sera acclamé par les femmes, les femelles, comme l'on dit dans le sud-est de la France. Quelle femme résisterait à un torero couvert de sang, les mains chargés d'oreilles, et de queues? Quel homme ne voudrait pas parader au milieu de l’arène, une vaillante épée à la main?
L'animal-taureau est impressionnant de vie, de puissance, de rapidité. C’est certainement pourquoi le taureau est un symbole souvent utilisé, on le retrouve dans la mythologie égyptienne, grecque, sur les cathédrales chrétiennes, les bas-reliefs des temples hindous. Dans le zodiaque, le Taureau est le deuxième signe. Il symbolise le milieu du printemps, le moment de l'année où la nature est le plus pleine de vitalité, de force.
Je n'aime pas la corrida, peut-être à cause d'un souvenir d'enfance. Je devais avoir environ six ans. Ma famille habitait alors au Brésil, dans l'intérieur du pays. Un voisin du gisement minier où travaillait mon père se plaignait de son taureau. Une énorme bête, qui avait la réputation d'être féroce et méchante, que le fermier n'osait plus approcher depuis longtemps et qu'il laissait seule dans un immense pré. Déçu, ne pouvant plus amener les vaches au taureau, le fermier avait peu à peu développé une forte rancune contre la bête. A tel point qu'il avait décidé de l'abattre. Ou plutôt de la faire abattre. Je ne sais qui avait eu l'idée de ce projet grandiose, mais ce dimanche là, car cela se passait un dimanche, nous étions partis à la chasse au taureau. Les hommes, une bonne dizaine, s'occuperaient courageusement du taureau. Ils comptaient leurs cartouches et ressemblaient à des héros de Pagnol, se racontant leurs exagérations. Les femmes avaient préparé le repas, salade de pommes de terre et punch. Comme j'étais petit, on ne m'avait pas laissé m'approcher du pré où était le taureau. J'ai entendu de nombreux coups de feu, puis j'ai pu m'avancer et je l'ai enfin aperçu. Il était immobile, noir, méprisant. Il était peut-être mort, paralysé, mais il n'était pas tombé. Il s'était simplement immobilisé, et, pour le petit garçon que j'étais, n'en paraissait que plus menaçant. Personne n'osant s'en approcher, il fallut recommencer les tirs, jusqu'à ce que la bête s'écroule.
Je n'aime pas trop les corridas, je préfère la lecture des aventures du commissaire San-Antonio.
San-Antonio est rarement malade. Sa maman voudrait bien qu'il le soit un peu plus souvent, pour pouvoir le soigner, lui servir des petits plats au lit, des bouillons de légumes, des jus de fruits, sans alcool surtout. Mais Tonio, le commissaire, est indestructible. Il me fait penser à un Taureau, par sa résistance aux coups de feu, de couteau, de poings. Dans son livre consacré à San-Antonio, Raymond Milési nous en donne la preuve. Voici un aperçu de son inventaire fait à partir de 166 livres de la série: "... dans au moins 17 romans des rafales de mitraillettes, dans 28 des tirs par balle... On l'a attaqué au moins 14 fois à l'arme blanche... et il a échappé à 23 explosions... 5 assauts de serpents venimeux... On a tenté de l'empoisonner 20 fois, de le faire périr par le feu 6 fois et de le noyer à 7 reprises... Une bonne douzaine de séjours à l'hôpital... En outre, il a été frappé un grand nombre de fois, dont 37 au moins de manière très violente..."
Le commissaire est également remarquablement résistant... au lit. Son appétit pour les jeunes femmes, son ardeur à les consommer, ne peuvent qu'évoquer Vénus, la planète maîtresse du Taureau. La grecque Aphrodite, devenue Vénus pour la Rome Antique, déesse de l'Amour, ne représente pas l'amour romantique, platonique, sublimé, mais bien le plaisir des sens, celui de la chair. Les femmes éprouvent pour lui une attirance magnétique, il leur titille l'imaginaire érotique. Comment lui résister ? Elles se prennent pour Pasiphaé, une infidèle épouse -les faibles en version pourront lire ou relire les Mythes grecs de Robert Graves- qui se camoufla en vache pour séduire l'irrésistible taureau blanc offert par Poséidon à Minos, son mari. San-Antonio est peut-être la réincarnation de ce taureau dont on ne connaît même pas le nom (ce qui est injuste, d'autant qu'il eut un fils avec Pasiphaé, qu'on appela Minotaure, du nom de Minos, le cocu). Mais le commissaire est plus malin que la bête mythique. Il sait reconnaître les vaches déguisées. San-Antonio préfère les formes rebondies des jeunes soubrettes aux fesses desséchées par les régimes pauvres en protéines. San-Antonio approuverait ce serveur de bistrot, près de l'Opéra, qui l'autre jour, observant une jeune femme au visage bronzé à la Terracota, ce trompe-couillon parisien, s'exclamait: "Un coup de jet d'eau et il n'y a plus personne". Les baisers au goût de saucisson à l'ail l'excitent. Il se méfie des effluves de Chanel, des jambes épilées qui sortent d'une Mini-Cooper aux sièges en cuir blanc. Il a du bon sens, le commissaire. Le Taureau est d'ailleurs un signe de Terre, il est dans la réalité. Il vaut mieux un peu de chair jeune, enthousiaste, dans la rapidité, sur le coin du lit d'une auberge, plutôt qu'une belle histoire avec une belle dame, après beaucoup de fleurs, de mots, de soupirs, d'attente. Est-ce de l'impatience que l'on ressent chez San-Antonio, ou de l'incapacité à conquérir une femme en effectuant un travail de longue haleine ? Il n'est pas un héros d'Albert Cohen, voilà tout, un Solal qui pénètre (sans jeu de mots) chez son aimée, pour se dissimuler derrière les rideaux de sa chambre, puis apparaître, déguisé en horrible petit vieux, et lui dire: "Mais je n'ai plus envie maintenant, et ton nez est soudain trop grand, et de plus il luit comme un phare, et c'est tant mieux, et je vais partir !"
San-Antonio n'attend pas la prochaine rencontre pour la -les- séduire. Il les culbute, et s'il se sert des rideaux c'est pour s'essuyer, pas pour jouer à celui qui n'est pas amoureux. Il est capable d'un effort soutenu, en bon Taureau, mais son calcul est simple. Un calcul de paysan. Les Taureau aiment la campagne d'ailleurs, ils y sont heureux, c'est du cent contre un. Il vaut mieux dix, cent coups, que les petits cris charmants et distingués de Madame Adrien Deume, la Belle de Solal. Le Petit Robert dit qu'un coup est un mouvement par lequel un corps vient en heurter un autre. San-Antonio prend et donne des coups, des tamponnements, du sexe, osons employer le mot, mais aussi des dégelées, dérouillées, des bosses. Il prend tout. Il vit son corps. Ce n'est pas de l'impatience, mais du charnel, "qui relève de la nature animale", nous explique encore le dictionnaire. Ce qu'il aime, le beau Tonio, c'est un petit coup de tramway chinois avec la soubrette qui lui monte sa valise quand il arrive à l'hotel, suivi, quelques heures plus tard, d'une brouette tonkinoise renversée, avec la serveuse du restaurant où il a dîné. Pour terminer; les jours de très, très, grande forme par la Petite tonkinoise chez le gouverneur. Un peu d'exotisme ne peut faire du mal. Comme disait mon arrière-grand mère, du côté de ma mère, en parlant, j'en ai peur, tout en ne le reniant pas, de mon arrière-grand père: "Changement de pâturage ravit le baudet". Le Tonio de Félicie, c'est le nom de sa maman, est un garçon plein de joie de vivre, et qui sait la faire partager.
En astrologie, on dit que les gens nés sous le signe du Taureau sont résistants.
Lune en Gémeaux
La Lune en Gémeaux explique l’humour du commissaire : "Toinet, pansé, semble tourner un remake de 'L'Homme invisible' (le mec qui a inventé le préservatif : ses partenaires amoureuses ne trouvaient pas sa bite pour lui faire un turlut)". Les calembours caractérisent bien l’esprit de San-Antonio. De même que l’immaturité de sa vie affective, ce qui correspond bien à une Lune en Gémeaux. Une vie affective débridée, mais qui manque d’attache solide. A part bien sûr, une dépendance maternelle marquée: "On voit que m'man n'est pas ici : les volets sont demeurés ouverts et une belle journée de fin de début d'été arrose la nature. Il va falloir que je me prépare du café !".
Un grand amoureux
Avec une telle combinaison, Soleil en Taureau et Lune en Gémeaux, la tendance hédoniste du Taureau -signe de Terre, goût de la nature, des plaisirs sensuels- se renforce du goût pour les contacts des Gémeaux -signe d’Air, de la pensée, de la communication. Ce qui le prédispose aux écarts amoureux. C’est un garçon qui a beaucoup de mal à résister aux tentations.
5 juin 1997
"Ecoute, envoie-le donc au bain, ce con!... Je veux que tu me fasses une faveur. Voilà, c'est comme ça... (Il se remet à caresser l'air de ses mains.) J'ai une poule fin cuite... elle m'a promis de passer la nuit avec moi dès que je serai libre... mais je suis pas tout à fait sûr d'elle encore. Elle a sa mère, tu comprends... un emmerdeuse de peintresse, elle me crève le tympan avec ses histoires toutes les fois que je la vois. Je crois que la vérité c'est que la mère est jalouse. Je ne crois pas qu'elle dirait non si je la baisais, elle, en premier."
Henry Miller, Tropique du Cancer
Soleil en Taureau
Je n'ai jamais aimé assister aux corridas. Même si dans mon thème la planète Mars est dans le signe du Taureau. Mais je dois reconnaître que le spectacle est prenant. Ce face à face d'un homme et d'un taureau, jusqu'à la mort de l'un d'entre eux, évoque pour moi le combat de deux mâles pour une femme. L'un est d'or, et l'autre noir. Celui qui vaincra, deviendra surhomme, dieu à tête de taureau, et sera acclamé par les femmes, les femelles, comme l'on dit dans le sud-est de la France. Quelle femme résisterait à un torero couvert de sang, les mains chargés d'oreilles, et de queues? Quel homme ne voudrait pas parader au milieu de l’arène, une vaillante épée à la main?
L'animal-taureau est impressionnant de vie, de puissance, de rapidité. C’est certainement pourquoi le taureau est un symbole souvent utilisé, on le retrouve dans la mythologie égyptienne, grecque, sur les cathédrales chrétiennes, les bas-reliefs des temples hindous. Dans le zodiaque, le Taureau est le deuxième signe. Il symbolise le milieu du printemps, le moment de l'année où la nature est le plus pleine de vitalité, de force.
Je n'aime pas la corrida, peut-être à cause d'un souvenir d'enfance. Je devais avoir environ six ans. Ma famille habitait alors au Brésil, dans l'intérieur du pays. Un voisin du gisement minier où travaillait mon père se plaignait de son taureau. Une énorme bête, qui avait la réputation d'être féroce et méchante, que le fermier n'osait plus approcher depuis longtemps et qu'il laissait seule dans un immense pré. Déçu, ne pouvant plus amener les vaches au taureau, le fermier avait peu à peu développé une forte rancune contre la bête. A tel point qu'il avait décidé de l'abattre. Ou plutôt de la faire abattre. Je ne sais qui avait eu l'idée de ce projet grandiose, mais ce dimanche là, car cela se passait un dimanche, nous étions partis à la chasse au taureau. Les hommes, une bonne dizaine, s'occuperaient courageusement du taureau. Ils comptaient leurs cartouches et ressemblaient à des héros de Pagnol, se racontant leurs exagérations. Les femmes avaient préparé le repas, salade de pommes de terre et punch. Comme j'étais petit, on ne m'avait pas laissé m'approcher du pré où était le taureau. J'ai entendu de nombreux coups de feu, puis j'ai pu m'avancer et je l'ai enfin aperçu. Il était immobile, noir, méprisant. Il était peut-être mort, paralysé, mais il n'était pas tombé. Il s'était simplement immobilisé, et, pour le petit garçon que j'étais, n'en paraissait que plus menaçant. Personne n'osant s'en approcher, il fallut recommencer les tirs, jusqu'à ce que la bête s'écroule.
Je n'aime pas trop les corridas, je préfère la lecture des aventures du commissaire San-Antonio.
San-Antonio est rarement malade. Sa maman voudrait bien qu'il le soit un peu plus souvent, pour pouvoir le soigner, lui servir des petits plats au lit, des bouillons de légumes, des jus de fruits, sans alcool surtout. Mais Tonio, le commissaire, est indestructible. Il me fait penser à un Taureau, par sa résistance aux coups de feu, de couteau, de poings. Dans son livre consacré à San-Antonio, Raymond Milési nous en donne la preuve. Voici un aperçu de son inventaire fait à partir de 166 livres de la série: "... dans au moins 17 romans des rafales de mitraillettes, dans 28 des tirs par balle... On l'a attaqué au moins 14 fois à l'arme blanche... et il a échappé à 23 explosions... 5 assauts de serpents venimeux... On a tenté de l'empoisonner 20 fois, de le faire périr par le feu 6 fois et de le noyer à 7 reprises... Une bonne douzaine de séjours à l'hôpital... En outre, il a été frappé un grand nombre de fois, dont 37 au moins de manière très violente..."
Le commissaire est également remarquablement résistant... au lit. Son appétit pour les jeunes femmes, son ardeur à les consommer, ne peuvent qu'évoquer Vénus, la planète maîtresse du Taureau. La grecque Aphrodite, devenue Vénus pour la Rome Antique, déesse de l'Amour, ne représente pas l'amour romantique, platonique, sublimé, mais bien le plaisir des sens, celui de la chair. Les femmes éprouvent pour lui une attirance magnétique, il leur titille l'imaginaire érotique. Comment lui résister ? Elles se prennent pour Pasiphaé, une infidèle épouse -les faibles en version pourront lire ou relire les Mythes grecs de Robert Graves- qui se camoufla en vache pour séduire l'irrésistible taureau blanc offert par Poséidon à Minos, son mari. San-Antonio est peut-être la réincarnation de ce taureau dont on ne connaît même pas le nom (ce qui est injuste, d'autant qu'il eut un fils avec Pasiphaé, qu'on appela Minotaure, du nom de Minos, le cocu). Mais le commissaire est plus malin que la bête mythique. Il sait reconnaître les vaches déguisées. San-Antonio préfère les formes rebondies des jeunes soubrettes aux fesses desséchées par les régimes pauvres en protéines. San-Antonio approuverait ce serveur de bistrot, près de l'Opéra, qui l'autre jour, observant une jeune femme au visage bronzé à la Terracota, ce trompe-couillon parisien, s'exclamait: "Un coup de jet d'eau et il n'y a plus personne". Les baisers au goût de saucisson à l'ail l'excitent. Il se méfie des effluves de Chanel, des jambes épilées qui sortent d'une Mini-Cooper aux sièges en cuir blanc. Il a du bon sens, le commissaire. Le Taureau est d'ailleurs un signe de Terre, il est dans la réalité. Il vaut mieux un peu de chair jeune, enthousiaste, dans la rapidité, sur le coin du lit d'une auberge, plutôt qu'une belle histoire avec une belle dame, après beaucoup de fleurs, de mots, de soupirs, d'attente. Est-ce de l'impatience que l'on ressent chez San-Antonio, ou de l'incapacité à conquérir une femme en effectuant un travail de longue haleine ? Il n'est pas un héros d'Albert Cohen, voilà tout, un Solal qui pénètre (sans jeu de mots) chez son aimée, pour se dissimuler derrière les rideaux de sa chambre, puis apparaître, déguisé en horrible petit vieux, et lui dire: "Mais je n'ai plus envie maintenant, et ton nez est soudain trop grand, et de plus il luit comme un phare, et c'est tant mieux, et je vais partir !"
San-Antonio n'attend pas la prochaine rencontre pour la -les- séduire. Il les culbute, et s'il se sert des rideaux c'est pour s'essuyer, pas pour jouer à celui qui n'est pas amoureux. Il est capable d'un effort soutenu, en bon Taureau, mais son calcul est simple. Un calcul de paysan. Les Taureau aiment la campagne d'ailleurs, ils y sont heureux, c'est du cent contre un. Il vaut mieux dix, cent coups, que les petits cris charmants et distingués de Madame Adrien Deume, la Belle de Solal. Le Petit Robert dit qu'un coup est un mouvement par lequel un corps vient en heurter un autre. San-Antonio prend et donne des coups, des tamponnements, du sexe, osons employer le mot, mais aussi des dégelées, dérouillées, des bosses. Il prend tout. Il vit son corps. Ce n'est pas de l'impatience, mais du charnel, "qui relève de la nature animale", nous explique encore le dictionnaire. Ce qu'il aime, le beau Tonio, c'est un petit coup de tramway chinois avec la soubrette qui lui monte sa valise quand il arrive à l'hotel, suivi, quelques heures plus tard, d'une brouette tonkinoise renversée, avec la serveuse du restaurant où il a dîné. Pour terminer; les jours de très, très, grande forme par la Petite tonkinoise chez le gouverneur. Un peu d'exotisme ne peut faire du mal. Comme disait mon arrière-grand mère, du côté de ma mère, en parlant, j'en ai peur, tout en ne le reniant pas, de mon arrière-grand père: "Changement de pâturage ravit le baudet". Le Tonio de Félicie, c'est le nom de sa maman, est un garçon plein de joie de vivre, et qui sait la faire partager.
En astrologie, on dit que les gens nés sous le signe du Taureau sont résistants.
Lune en Gémeaux
La Lune en Gémeaux explique l’humour du commissaire : "Toinet, pansé, semble tourner un remake de 'L'Homme invisible' (le mec qui a inventé le préservatif : ses partenaires amoureuses ne trouvaient pas sa bite pour lui faire un turlut)". Les calembours caractérisent bien l’esprit de San-Antonio. De même que l’immaturité de sa vie affective, ce qui correspond bien à une Lune en Gémeaux. Une vie affective débridée, mais qui manque d’attache solide. A part bien sûr, une dépendance maternelle marquée: "On voit que m'man n'est pas ici : les volets sont demeurés ouverts et une belle journée de fin de début d'été arrose la nature. Il va falloir que je me prépare du café !".
Un grand amoureux
Avec une telle combinaison, Soleil en Taureau et Lune en Gémeaux, la tendance hédoniste du Taureau -signe de Terre, goût de la nature, des plaisirs sensuels- se renforce du goût pour les contacts des Gémeaux -signe d’Air, de la pensée, de la communication. Ce qui le prédispose aux écarts amoureux. C’est un garçon qui a beaucoup de mal à résister aux tentations.
5 juin 1997